« On trouve que je suis trop dur. Je suppose qu’on veut dire, rigoureux. Sachez que je resterai rigoureux afin que nous puissions éviter les délits de responsabilité...
Je n’accepterai pas les fuites de responsabilité… C’est pour éviter de vous dénigrer devant ma hiérarchie, que je suis dur avec vous et particulièrement avec ceux qui trahissent ou qui veulent trahir ma confiance. Car le subalterne est fait pour être commandé et défendu ». Ces propos sont du général de brigade Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale. Il les a tenus ce mardi 16 juillet 2019, à l’Ecole de Gendarmerie d’Abidjan sise à Cocody, à l’ouverture du tout premier cours d’état-major de Gendarmerie.
Le patron de l'institution entendait ainsi répondre, mais en même temps, prévenir ses collaborateurs qui n’ont peut-être pas encore mesuré, suffisamment, la responsabilité qui est la leur en tant que gendarmes.
« Un gendarme qui ne maîtrise pas la fonction qu’il est censée accomplir, est à la fois dangereux pour lui-même et pour son entourage. On ne doit pas occuper une fonction sans en avoir la capacité. Nous devons être suffisamment instruits pour accomplir notre mission avec efficacité… Vous devez être vous-mêmes des exemples et imposer cela à vos hommes. Un chef qui n’est pas lui-même un exemple, ne suscite pas la motivation au sein de ses collaborateurs. Le chef doit être d’abord un bon exemple, un modèle », a-t-il insisté. Avant d’inviter les uns et les autres à être véritablement engagés dans la formation et dans l’apprentissage. "Après ces cours, celui qui fait mal son travail, je le sanctionne", a-t-il prévenu.
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