L’élan de solidarité autour du député-maire de la commune du Plateau, Jacques Gabriel Ehouo bat son plein. Après Guillaume Soro, le président du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N'Guessan, s'est rendu au domicile du concerné pour lui temoigner son soutien.
Dimanche 13 janvier 2018, le député de Bongouanou était aux cotés de son collègue du Plateau pour tout d’abord lui témoigner, sa solidarité mais également pour dit-il manifester sa détermination à se battre pour les libertés, face à cette situation qu’il a qualifiée de « poursuites injustes » et « injustifiées », pilotées des mains de maître par le pourvoir en place.« Aujourd’hui, nous sommes avec Jacques Ehouo, pour manifester cette solidarité, cette disponibilité et cette détermination à nous battre pour la démocratie, pour les libertés et pour l’avenir de la Côte d’Ivoire », a confié Affi à la presse.
A l’écouter, le harcèlement dont est victime l’élu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, frise « l’autocratie » du pouvoir en place. « Ce qui signifie que ce pouvoir n’a aucun respect pour la démocratie, aucun respect pour les électeurs, aucun respect pour le peuple de Côte d’Ivoire. Face à une telle situation qui peut advenir à n’importe quel député, aujourd’hui c’est Jacques Ehouo, on nous annonce que Lobognon aussi fait l’objet de poursuites judiciaires. Nous devons serrer les coudes, nous devons nous battre ensemble pour défendre ce droit que le peuple de Côte d’Ivoire nous donne de jouir de l’immunité parlementaire, c’est d’abord à ce titre que nous sommes là », a-t-il expliqué.
Avant d’ajouter que ce combat concorde avec celui de son parti le Front populaire ivoirien, qui a l’en croire se serait toujours battu pour les libertés et la démocratie. « Pour le Front populaire ivoirien, un parti qui s’est toujours battu pour les libertés, pour la démocratie, et pour l’état de droit, nous ne pouvons pas assister à toutes les agressions contre les libertés, à toute cette dictature qui est en train de s’installer sur la Côte d’Ivoire sans réagir. Parce qu’au-delà de ce que vit Ehouo Jacques aujourd’hui, il y a toutes les décisions qui ont été prises ces derniers temps qui violent manifestement toutes les lois de la république y compris la constitution Ivoirienne qui tendent à installer une autocratie, et face cette à autocratie, nous devons nous serrer les coudes », a-t-il renchéri. Le deputé Jacques Ehou est accusé d'avoir detourné la mirobolante somme de près de 6 milliards de Fcfa.
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