Mercredi 4 avril dernier, le président Alassane Ouattara a nommé en Conseil des ministres Adama Toungara nouveau médiateur de la république en remplacement de N’golo Coulibaly. Mais cette nomination souffre d’une grave irrégularité. Elle viole la nouvelle constitution de la Côte d’Ivoire que le pouvoir a fait voter. En ce que le président du Sénat n’a pas été avisé avant.
En effet, la constitution en son article 166, au « chapitre II : du statut du médiateur de la république », stipule : « Le Médiateur de la République est nommé par le Président de la République pour un mandat de six ans non renouvelable, après avis du Président de l'Assemblée nationale et du Président du Sénat ». Ce qui ne fut pas respecté puisque le président du Sénat a été voté le jeudi 5 avril, soit un jour après la nomination du médiateur de la république. Or c’est le contraire qui aurait dû se faire.
Encore de plus, la nouvelle censée faire oublier le passé sombre de la Côte d’Ivoire et la projeter dans une nouvelle de salut, vient de subir un énième viol.
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