Le procureur militaire Ange Kessy était face à la presse hier mardi, au Tribunal militaire au Plateau. Il s’agissait pour lui de faire le bilan de la mutinerie du mois de janvier. Dans sa déclaration, il a fait savoir que les enquêtes ouvertes à la suite de la révolte de plusieurs éléments des Force armées de Côte d’Ivoire, ont été bouclée.
« Ici, il s’agit des faits de janvier (mutinerie de janvier 2017). Deux gendarmes ont été écroués pour vol de véhicule, et trois militaires pour morts d’homme. Vous savez que des militaires sont morts. Ce sont les parents des victimes qui porté plainte », a-t-il annoncé.
Par contre, celle ouverte après les attaques de la gendarmerie de Bingerville et de Guibéroua sont toujours en cours.
Par ailleurs, il a annoncé que 80 éléments des forces de l’ordre sont en attente de jugement dans des affaires d’escroquerie. Il a également évoqué des cas de bavure à Abobo, des rackets, des cas de viol et de violences conjugales, qui seront jugés, selon lui, avec la plus grande rigueur par son tribunal.
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