Thomas Camara, alors jeune ingénieur généraliste diplômé de l’École nationale supérieure d’Ingénieur d’Abidjan de l’Inset Yamoussoukro, fait son entrée dans la plus grande société industrielle de Côte d’Ivoire en 1986 en tant qu’ingénieur Procédés.
En 1989, il est ingénieur Modélisation détaché chez Total, à Paris.
En 1991, fin de sa mission française. Il revient à la Sir et occupe le poste d’ingénieur Études économiques, puis ingénieur ordonnancement jusqu’en 1993, date à laquelle il est nommé chef du service Programmes.
Deux ans après, il passe chef du département Études économiques, puis chef du département Production en 1999.
Le premier poste de directeur de Thomas Camara Pogabaha arrive en 2000. Il prend alors la direction commerciale et économique de la Sir qu’il gardera jusqu’en 2007, date à laquelle il est nommé Directeur général de la Société multinationale de bitumes (Smb).
Après cinq années à la tête de la Smb, il suit le cheminement traditionnel de ses prédécesseurs qui le conduit inévitablement à la tête de la Sir en 2012.
Les choses ne seront pas aisées pour le tout nouveau directeur général. Le contexte mondial du marché pétrolier n’est pas du tout favorable. Les cours traversent une folie à telle enseigne que les entreprises de raffinage sont confrontées à des difficultés de revenus. La Sir n’y échappe pas. Elle se retrouve confrontée très rapidement à des problèmes de trésorerie qui n’ont rien à voir avec la gestion. Le revenu n’arrive pas à couvrir les charges.
Pour sauver l’entreprise, Camara Thomas se retrouve face à la difficile décision de licenciement pour cause économique. Mais, il refuse cela. Il préfère opter plutôt pour la suppression des avantages sociaux.
Il ne veut pas faire perdre à l’entreprise des expertises. Car, c’est connu dans le secteur du raffinage en Afrique, la Sir possède les meilleurs experts. Ils sont sollicités partout ailleurs sur le continent.
Tout le monde est donc maintenu. Ce qui permet aux plus anciens de former les plus jeunes.
Après de gros efforts de management et de gouvernance, la société sort de la zone rouge, puis monte sur le tapis de l’embellie.
Il y a deux ans – c’est du jamais vu –121 nouveaux agents ont été recrutés à la suite du départ à la retraite d’une partie du personnel.
Dans la vie de tous les jours, Camara Thomas apparaît comme un homme policé, très respectueux. Ceux qui commercent avec lui sont unanimes là-dessus. « Il est d’une humilité stupéfiante », soutient un consultant à la Sir.
Maire de Katiola depuis 2013, il s’est battu pour donner à la ville qui l’a vu naître un visage plus acceptable après les dégâts des années de rébellion.
Les nombreuses actions qu’il a menées dans ce sens ont, semble-t-il, pesé dans la balance pour son élection, le 6 mars 2021, député Rhdp de Katiola-Timbé-Fronan.
Faut-il le noter, le député-maire est le coordonnateur départemental Rhdp de Katiola.
Camara Thomas est un ancien du lycée scientifique de Yamoussoukro d’où il est sorti avec le Baccalauréat C.
Il est aussi titulaire d’un Diplôme d’Études approfondies en Énergétique obtenu en 1992 à l’École nationale supérieure des arts et métiers (Ensam) de Paris.
En 1989, il est ingénieur Modélisation détaché chez Total, à Paris.
En 1991, fin de sa mission française. Il revient à la Sir et occupe le poste d’ingénieur Études économiques, puis ingénieur ordonnancement jusqu’en 1993, date à laquelle il est nommé chef du service Programmes.
Deux ans après, il passe chef du département Études économiques, puis chef du département Production en 1999.
Le premier poste de directeur de Thomas Camara Pogabaha arrive en 2000. Il prend alors la direction commerciale et économique de la Sir qu’il gardera jusqu’en 2007, date à laquelle il est nommé Directeur général de la Société multinationale de bitumes (Smb).
Après cinq années à la tête de la Smb, il suit le cheminement traditionnel de ses prédécesseurs qui le conduit inévitablement à la tête de la Sir en 2012.
Les choses ne seront pas aisées pour le tout nouveau directeur général. Le contexte mondial du marché pétrolier n’est pas du tout favorable. Les cours traversent une folie à telle enseigne que les entreprises de raffinage sont confrontées à des difficultés de revenus. La Sir n’y échappe pas. Elle se retrouve confrontée très rapidement à des problèmes de trésorerie qui n’ont rien à voir avec la gestion. Le revenu n’arrive pas à couvrir les charges.
Pour sauver l’entreprise, Camara Thomas se retrouve face à la difficile décision de licenciement pour cause économique. Mais, il refuse cela. Il préfère opter plutôt pour la suppression des avantages sociaux.
Il ne veut pas faire perdre à l’entreprise des expertises. Car, c’est connu dans le secteur du raffinage en Afrique, la Sir possède les meilleurs experts. Ils sont sollicités partout ailleurs sur le continent.
Tout le monde est donc maintenu. Ce qui permet aux plus anciens de former les plus jeunes.
Après de gros efforts de management et de gouvernance, la société sort de la zone rouge, puis monte sur le tapis de l’embellie.
Il y a deux ans – c’est du jamais vu –121 nouveaux agents ont été recrutés à la suite du départ à la retraite d’une partie du personnel.
Dans la vie de tous les jours, Camara Thomas apparaît comme un homme policé, très respectueux. Ceux qui commercent avec lui sont unanimes là-dessus. « Il est d’une humilité stupéfiante », soutient un consultant à la Sir.
Maire de Katiola depuis 2013, il s’est battu pour donner à la ville qui l’a vu naître un visage plus acceptable après les dégâts des années de rébellion.
Les nombreuses actions qu’il a menées dans ce sens ont, semble-t-il, pesé dans la balance pour son élection, le 6 mars 2021, député Rhdp de Katiola-Timbé-Fronan.
Faut-il le noter, le député-maire est le coordonnateur départemental Rhdp de Katiola.
Camara Thomas est un ancien du lycée scientifique de Yamoussoukro d’où il est sorti avec le Baccalauréat C.
Il est aussi titulaire d’un Diplôme d’Études approfondies en Énergétique obtenu en 1992 à l’École nationale supérieure des arts et métiers (Ensam) de Paris.
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