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Santé

Le DG du Palais de la culture: "Le concert de Sidiki Diabaté, une mauvaise organisation"

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Le DG du Palais de la culture: "Le concert de Sidiki Diabaté, une mauvaise organisation"

Le concert de Sidiki Diabaté, samedi au Palais de la Culture, a montré des limites au plan sécuritaire. Qu’est-ce qui a entraîné cette situation ?

Avant de me prononcer, je voudrais dire que le public donne l’impression chaque fois qu’il y a un évènement au Palais de la culture, que c’est nous qui l’organisons. Le prometteur du spectacle se nomme Malick Soumahoro. C’est lui qui a loué la salle. Avant le concert, nous avons eu une réunion technique, mes collaborateurs et moi, avec lui. En principe, nous proposons des agents de sécurité privés. Il a souhaité que nous réduisions le nombre et qu’il viendrait avec une société qu’il connait mieux. Il a aussi promis de venir avec la gendarmerie. Ce qui était bien. Malheureusement, nous avons été déçus.

 

Pourquoi ?

Et les gendarmes, et la sécurité qu’il a envoyée, tous ont été piqués par une frénésie, un virus je ne sais lequel. Ils ont magouillé pour faire rentrer les gens. Des gendarmes ont demandé à certains de mes collaborateurs qui étaient sortis, combien ils ont pour entrer. Ce qui n’est pas normal. Avec la gendarmerie, nous étions rassurés. Mais c’était mal les connaître. Des spectateurs ont même forcé le passage.

 

Le Palais de la culture a pris des mesures de sécurité après la réhabilitation de l’édifice. Que sont-elles devenues ?

Pour éviter les longues attentes, nous avons décidé que la balance se fasse la veille du concert et dès que les spectateurs arrivent, on les laisse entrer. Comme l’organisateur n’avait pas payé intégralement la salle, cela n’a pas été fait. Le jour du concert, c’est à 17 heures qu’a eu lieu la balance. Les gens étaient présents depuis midi. A 18 h, c’était la grosse bousculade. La gendarmerie qui était chargée d’empêcher ceux qui n’avaient pas de tickets les laissait entrer. Ceux qui avaient des tickets de 20 000 FCfa ne pouvaient pas entrer. Des gens ont payé 3000 francs pour entrer. C’est scandaleux. Plus le public affluait, plus ils prenaient de l’argent. Nous ne pouvons pas imposer la sécurité à l’organisateur. Nous la lui conseillons. Il peut prendre ce qu’on souhaite ou refuser. 

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