Le Tramadol OU « DROGUE DES PAUVRES », cette drogue dérivé de l’opium est en passe de submerger l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Saisies records, trafic intense, de plus en plus de consommateurs… Le monde s'organise pour la lutte
Selon l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS), plus de 43 tonnes de ce produit ont déjà été saisi rien qu’en 2014 par les services de surveillance de Cotonou et Téma (Ghana). L’agence onusienne précise aussi qu’entre Fevrier et Octobre 2012, plus de 132 tonnes ont été saisies au Bénin, au Ghana, au Sénégal et au Togo.
L’Egypte, le Ghana, le Benin, Le Burkina et Le Togo en première ligne
Selon l’OICS, le produit provenant d’Inde et de Chine arrive quasi-exclusivement dans des containers maritimes. Avant de constater que « de plus en plus d’abus de Tramadol sont recensés dans les pays d’Asie et d’Afrique ; notamment Gaza, le Liban, la Jordanie, L’île Maurice, l’Arabie saoudite ».
Les pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest ne sont pas en reste avec environ 120 millions de comprimés saisis en 2011. L’année suivante, en 2012, l’Egypte a déclaré avoir intercepté pas de 320 millions de plaquettes de comprimés.
UNE SUBSTANCE UN PEU TROP ACCESSIBLE
Les lois divergent selon les pays mais de façon générale les ingrédients sont disponibles en pharmacie ou sur internet, sans avoir recours à une ordonnance médicale. Cette « cocaïne du pauvre » utilisées à des fins récréatives ou afin de soulager des douleurs … même dans les milieux sportifs.
Source : L’inter
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