Abdoulaye Kouyaté, chef de cabinet de la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, a donné ce dimanche 5 juillet, à Gagnoa, le top départ des épreuves écrites du concours national d’entrée au Centre d'animation et de formation pédagogique (Cafop). Il a indiqué à l’occasion que ce sont près de 62 000 candidats, qui prennent part à cette compétition, pour 5 000 places disponibles.
La nouveauté cette année, c’est que cette formation qui durait jusque-là, deux (2) ans, passe désormais à trois (3) ans.
Selon le chef de Cabinet de Kandia Camara, cette décision a pour but de permettre aux futurs enseignants de bénéficier d’une formation pédagogique beaucoup plus solide. « La formation au primaire et au préscolaire est le substrat de notre système éducatif. Pour cela, il faut que les futurs maîtres soient bien formés aussi bien au plan académique que pédagogique. Une chose est d'avoir la connaissance, une autre est de pouvoir la transmettre. Nous voulons allier la connaissance académique à la connaissance pédagogique. De sorte que l'instituteur ait tous les outils nécessaires pour donner une formation de base », a-t-il expliqué.
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