Mercredi 24 Avril, 2024 - 6:42 AM / Abidjan +33
Mercredi 24 Avril, 2024 - 6:42 AM / Abidjan +33
Société

Côte d’Ivoire: encore de nombreuses zones d'ombre après l’attaque de Kafolo

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Côte d’Ivoire: encore de nombreuses zones d'ombre après l’attaque de Kafolo
Jeudi, un groupe d’hommes armés a visé le poste de Kafolo, à la frontière avec le Burkina Faso, tuant une dizaine de soldats ivoiriens. 

Une action qui n’a toujours pas été revendiquée. 

 À Kafolo, personne n’est retourné au champ ce vendredi matin. Aucune activité n’a repris, les habitants sont toujours terrorisés, témoigne le chef du village Bamba Tiémogo. 


« La nuit dernière, personne ici n’a dormi par peur que ça reprenne. Mais heureusement ça n’a pas repris », confie-t-il à RFI. « Ces assaillants, on ne les connait pas, on ne sait pas d’où ils viennent. Ils sont loin, pas loin ? On ne sait pas », ajoute le chef de village. Depuis hier, la localité et ses alentours sont quadrillés par des renforts militaires. 


Des renforts également coté burkinabè. Un hélicoptère survolait cette zone forestière où il est facile de se cacher. Le bilan officiel provisoire est de dix morts côté ivoirien, mais un témoin parle de douze tués dont onze gendarmes. Un assaillant a également trouvé la mort. Les six blessés ont été rapatriés jeudi après-midi à Abidjan. 


Et il n’y finalement aucun disparu : celui qui manquait à l’appel a été retrouvé sain et sauf. Pas de revendication En mai, les armées ivoirienne et burkinabè avaient lancé une opération anti-jihadiste conjointe baptisée « Comoé ».

 Il y a quinze jours, les deux armées avaient déclaré avoir détruit une base jihadiste, tué huit combattants et en avoir capturé une quarantaine. Cette attaque pourrait donc être la riposte à l’opération militaire du mois dernier. 


  « C’est une attaque terroriste. Nous sommes en train de faire des enquêtes pour préciser la nature et l’origine de cette attaque », a déclaré jeudi le ministre ivoirien de la Défense Hamed Bakayoko. « Représailles ou pas, la seule réponse c’est de faire face. Vous allez voir dans les jours qui viennent, la réponse sera à la mesure de cette attaque », a-t-il ajouté. 


 Pour le moment, l’attaque n’a pas été revendiquée, mais depuis près de deux ans des jihadistes sont signalés dans cette zone frontalière.


 Les regards se tournent notamment vers une cellule liée à la katiba Macina du Malien Amadou Koufa. Pour rappel, c’est à cette katiba qu’avait été attribués des projets d’attentats déjoués en 2019 contre un hôtel et un camp militaire d’Abidjan.
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

  Auteur

  Commentaire :

  
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR