Interrogé par l’AIP, Konan kan, instituteur à Daoukro, dit qu’aucun parent n’acceptera d’envoyer son enfant au collège moderne situé derrière un quartier Malinké, ou encore au lycée situé au quartier Baoulé après cette grave crise post-électorale.
“La seule condition pour que cela soit possible, il faut une réconciliation des deux camps”, a-t-il noté.
Yao Emmanuel, vendeur dans une quincaillerie de la place, parle plutôt de la méfiance.
“Même nous parents d’élèves quand nous sortons, nous nous méfions des endroits où nous allons. Il faut que l’école reprenne pour l’éducation de nos enfants, mais pas si rien n’est fait”, a fait savoir M.
Yao.
Une réunion est prévue ce jeudi 19 novembre 2020 à l’initiative du préfet de région pour appeler à la reprise des cours, indique-t-on.
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