Les échanges, on peu le dire, étaient enrichissants à la première journée du séminaire parlementaire organisé par le Parlement ivoirien en partenariat avec l’Assemblée parlementaire Francophone ce mardi 12 juin 2018 à l’hémicycle.
Au nombre des questions majeures liées à la démocratie et à la bonne gouvernance, la question de l’enregistrement des naissances n’a pas échappé au menu des échanges. À cette question, l’ex-directeur général des Douanes Ivoiriennes a proposé l’obligation de la déclaration des enfants à l’Etat civil de même que la décision ‘’de l’école obligatoire ‘’ prise par le gouvernement ivoirien. À l’en croire, cette mesure pourrait contribuer à régler efficacement le fléau des enfants non déclarés et ne possédant aucun acte d’identification. Il n’a pas manqué d’expliquer que ce fléau relève du fait de la paupérisation des populations et de la faillite de l’école elle-même.
Bien avant, Mme Miranda Eleanor Armtrong, cheffe de la protection de l’enfant à Unicef Côte d’Ivoire, est Intervenue sur le thème: ''Renforcer la démocratie en luttant contre le fléau des enfants sans identité : agir pour l’enregistrement des naissances''. Dans son exposé, M. Armstrong a démontré qu’enregistrer une naissance est un droit au même titre que le droit à l’éducation. Faisant le diagnostic de l’état des naissances en Côte d’Ivoire, la responsable pays de l’Unicef a fait part d’une disparité entre les naissances au niveau régional. Ainsi a-t-elle expliqué que pendant que nous sommes à plus de 95% d’enfants déclarés dans la métropole Abidjanaise, à l’Ouest du pays, l’on est encore à moins de 45% d’enfants de – 5 ans enregistrés à la naissance.
Elle en a profité pour énumérer les efforts consentis par l’Unicef CI, en appui à l’Etat ivoirien en vue d’éradiquer ce fléau.
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