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Mort de Chancelline : Les auteurs des saccages risquent 25 ans de prison, affirme le procureur

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Mort de Chancelline : Les auteurs des saccages risquent 25 ans de prison, affirme le procureur

Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, mercredi 7 mars 2018, en fin de journée, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman, fait savoir que les élèves qui se sont livrés à des saccages dans la ville de M’bahiakro, pour protester contre la mort de leur camarade Glahou Hermone Chancelline, seront poursuivis et risquent jusqu’à 25 ans de prison selon les prescriptions du code pénal ivoirien.

COMMUNIQUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

PRES LE TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE DE BOUAKE

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Le lundi 05 mars 2018, aux environs de sept heures du matin, la nommée GLAHOU HERMONE CHANCELLINE, âgée de 14 ans et élève en classe de 5ème au Lycée Moderne de M’Bahiakro, a été retrouvée égorgée dans l’arrière-cour de la Maison d’Arrêt et de Correction de ladite localité. Ce crime a créé l’émoi au sein de la population.

 

Au regard de l’extrême gravité des faits, le Parquet près le Tribunal de Première Instance de Bouaké a immédiatement ouvert une enquête préliminaire, et le nommé SANA HAMED a été interpellé et gardé à vue à la Brigade de Gendarmerie section Recherches de Bouaké. Ainsi, suivant réquisition en date du 05 mars 2018, une équipe de la Police scientifique de Yamoussoukro a procédé aux différents prélèvements sur la scène de crime.

 

Après avoir apaisé les élèves, qui avaient pris d’assaut la prison civile, un appel au calme a été lancé à la population de M’Bahiakro, à travers la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne. Contre toute attente, des élèves manifestant leur mécontentement à la suite de ce crime, ont incendié la Brigade de Gendarmerie, le mercredi 06 mars 2018,aux environs de 16 heures, et s’en sont pris à des édifices publics.

 

Le Procureur de la République réitère son appel au calme à la population et lui demande de garder sa sérénité. Il rappelle cependant que la destruction d’édifices publics, par incendie, constitue une infraction punie d’une peine d’emprisonnement de cinq à vingt-cinq ans, tel que prévu par l’article 425 alinéa 1 du Code pénal.

Le Procureur de la République tient à rassurer que le ou les auteurs de ce crime seront poursuivis et traduits devant la juridiction compétente dans les meilleurs délais.

 

                                                                                              Fait à Bouaké, le 07 mars 2018

 

 Le Procureur de la République

KONE Braman

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