A 72h du coup d’envoi de la CAN 2017, ce n’est pas la grande sérénité au Gabon, le pays d’accueil. Déjà plombé par une situation politique tendue, la fête du football africain est menacée par une rumeur persistante selon laquelle il y aura un soulèvement militaire lors du coup d’envoi.
Dans un message audio partagé via les téléphones mobiles, une femme résidant au Cameroun invite un proche à ne pas se rendre au stade pour le match inaugural devant opposé le pays hôte à la Guinée Bissau.
« Ça ne va pas oh, c’est Vérine, ça ne va pas au Gabon. Tu lis ce message et tu l’envoie à tout ton répertoire. Ne partez pas à la CAN parce qu’il y a des militaires qui vont revenir là-bas. Des militaires camerounais et d’un autre pays. C’est le 14 la CAN. Donc vous restez dans vos maisons. On vous donne les billets gratuits pour aller à la CAN, vous déchirez et vous restez dans vos maisons. Parce qu’il y a des gens qui se sont bien informés. Ça va encore chauffer là-bas au Gabon le 14 janvier l’ouverture de la CAN. Jusqu’à ce que la CAN va finir ça ne va pas bien se passer », mets-elle en garde.
Ce message audio fait son effet car selon notre correspondant sur place, la capitale Libreville est plongée dans la morosité la plus totale. « Ce sont les infos qui circulent en ce moment au Gabon. Vraiment c’est très fort et il n’y a aucune ambiance de CAN », précise-t-il.
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