Gradel a perdu la confiance de son coach

 Recruté à prix d’or il y a un an par Bournemouth, Max Gradel vit un début de saison compliqué. L’attaquant ivoirien semble avoir perdu la confiance de son entraineur. C’est une situation paradoxale que vit Max Gradel à Bournemouth. Alors qu’il avait aligné les titularisations à son retour de blessure en fin de saison dernière, l’attaquant ivoirien est devenu simple remplaçant en ce début de saison. Alors qu’il a effectué toute la préparation d’avant saison avec son club et qu’il est revenu au meilleur de sa forme physique, l’ancien joueur de Saint-Etienne cire le banc à son grand étonnement.

Abonné au banc de touche Lors de l’ouverture de la Premier League de Bournemouth face à Manchester United, le Prix Sport-Ivoire 2015 n’est entré en jeu qu’à neuf petites minutes du terme de la rencontre. A ce moment-là, Eric Bailly et ses coéquipiers avaient déjà plié la rencontre (3-1). Le week-end dernier, Gradel a encore rongé son frein sur le banc des Cherries au cours de leur défaite contre West Ham (0-1).

Le champion d’Afrique, sur le visage duquel se lisait une légitime déception, n’est même pas entré en jeu. Alors, c’est quoi le problème avec un joueur qui a tout même disputé 14 rencontres la saison passée alors qu’il a été blessé pendant six mois ? Rebondir en sélection « Je m’attendais à voir Gradel occuper un poste de titulaire en puissance d’autant plus qu’il était bien revenu en fin de saison dernière après sa grave blessure. A-t-il perdu la confiance de son entraineur ? Je ne sais pas, mais c’est quand même étrange sa situation », s’interroge Jonathan Bamba, qui a connu le sociétaire des Cherries à Saint-Etienne. Mais Bamba ne s’inquiète pas pour son ex-coéquipier : « C’est quelqu’un de fort mentalement. Je suis convaincu qu’il va se battre pour arracher une place de titulaire ». Si Gradel semble avoir perdu la confiance d’Eddie Howe, le manager de Bournemouth, il pourrait bénéficier de celle de Michel Dussuyer et profiter de la sortie des Eléphants à Bouaké en septembre, pour revenir au premier plan.

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