Six migrants coachés par Paule-Marie Assandré,  professionnelle de la thérapie par la danse et fondatrice du mouvement Body Acceptance ont raconté leur parcours migratoire à travers une danse lors des Adicomdays, rendez-vous de la créativité digitale africaine.

Ces derniers ont décidé de sensibiliser contre les conséquences parfois désastreuses de l’immigration clandestine lors campagne de sensibilisation dénommée « Migrants comme Messagers » qui vise entre les pairs, à aider les jeunes en Afrique de l’Ouest, à prendre des décisions éclairées en matière de migration.

Le projet se fonde sur un réseau de migrants de retour pour informer et sensibiliser les jeunes ivoiriens et africains. En devenant des messagers, les migrants de retour s’engagent à sensibiliser leurs pairs, à la fois sur les réseaux sociaux, sur les ondes et au sein de leurs communautés. Pour ce faire, les messagers adoptent dans leurs activités de sensibilisation, des approches comme faire du porte-à-porte, mais aussi des approches créatives telles que la danse.

La danse peut inspirer les jeunes, créer de l’empathie et des liens basés sur le partage d’émotions. Elle permet d’intéresser les plus sceptiques et promouvoir le débat sur la migration tout en améliorant l’état psychologique et émotionnel des messagers eux-mêmes, souligne-t-on.

En plus de la danse, des ateliers de Body Acceptance ont été initiés. Ce sont des sessions de formations et des focus groups avec la professionnelle de la thérapie par la danse, Paule-Marie Assandré, pour renforcer l’estime de soi des femmes afin qu’elles puissent assumer et exprimer pleinement leurs potentiels.