Harcèlement au travail au Togo : Ce que risque un patron qui punit un refus d'avances sexuelles
Au Togo, le milieu professionnel doit être un espace de compétence et de respect. Pourtant, certains abus persistent. Si un supérieur hiérarchique exerce des représailles après un refus d'avances sexuelles, il ne commet pas seulement une faute morale : il commet un délit sévèrement puni.
La réponse du Code du travail togolais est sans équivoque : Non, un employeur ne peut absolument pas sanctionner un salarié pour avoir refusé des avances sexuelles.
L'article 368 du Code du travail protège tout employé contre :
Le législateur togolais a prévu des peines lourdes pour dissuader ces comportements et protéger la dignité des travailleurs.
| Type de condamnation | Sanction standard | En cas de récidive |
| Amende financière | 500 000 à 2 000 000 FCFA | Jusqu'à 4 000 000 FCFA |
| Peine de prison | 6 mois à 2 ans | Jusqu'à 4 ans |
Note : Le juge peut décider d'appliquer l'amende, la prison, ou les deux simultanément.
Si vous subissez de telles pressions, ne restez pas dans l'isolement. Voici la marche à suivre pour faire valoir vos droits :
Important : La loi vous protège spécifiquement contre les représailles liées à votre dénonciation.
Au-delà de la sanction, cette loi vise trois objectifs majeurs :
Il est de votre responsabilité de garantir un cadre sain. Former vos cadres et mettre en place une procédure de signalement interne n'est pas seulement une obligation éthique, c'est une protection pour votre entreprise contre des risques judiciaires et réputationnels majeurs.
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