Le Tchad face au drame de Dibébé : La CNDH exige une réponse ferme et la fin de l'impunité
La Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) du Tchad a fait part de son choc et de sa vive préoccupation suite aux affrontements intercommunautaires qui ont éclaté le 4 novembre 2025 à Dibébé, dans la province du Hadjer-Lamis (département de N'Goura). Ces violences meurtrières auraient causé la mort d'au moins 33 personnes, d'après les premières estimations.
Dans une déclaration officielle, l'institution s'est déclarée "profondément attristée" par cette tragédie et a lancé un appel pressant aux instances dirigeantes. La CNDH demande une gestion "diligente et transparente" de la crise de la part des autorités administratives, militaires et judiciaires locales, ainsi que du gouvernement tchadien.
L'organe de défense des droits humains insiste sur la nécessité d'identifier, de traduire en justice et de sanctionner sévèrement les responsables de ces actes de violence. La Commission affirme avec force que l'impunité ne saurait être admise face à de telles atrocités.
Elle rappelle, par ailleurs, le devoir fondamental de l'État de garantir la sécurité de ses citoyens et d'assurer le maintien de la paix sociale.
La Commission nationale a conclu son communiqué en présentant ses sincères condoléances aux familles touchées par ce drame, tout en réitérant son engagement indéfectible en faveur de la protection des droits humains et de la stabilité au Tchad.
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