N'Djamena, Tchad – Suite au violent conflit intercommunautaire survenu à Ngoura le 4 novembre 2025, le ministère de la Justice a confirmé l'arrestation de plusieurs personnes considérées comme auteurs ou complices des affrontements.

Parmi les individus interpellés figurent un sous-préfet, un responsable militaire et deux chefs traditionnels. Cette série d'arrestations souligne la détermination des autorités à tenir pour responsables les acteurs, y compris ceux du service public ou de l'administration locale, impliqués dans la violence.

Condoléances et vaste opération de désarmement

Une mission gouvernementale s'est rendue sur place, dans la région du Hadjer-Lamis, pour évaluer la situation. Au nom de la République et du Chef de l'État, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, la délégation a présenté ses condoléances aux familles endeuillées par ces affrontements.

L'un des objectifs principaux de la mission était le désarmement. Les opérations de recherche d'armes, ordonnées par la délégation, ont permis de récupérer de nombreuses armes. Le lundi 10 novembre, les autorités ont procédé à l'incinération des armes blanches saisies auprès des membres des deux communautés impliquées. Plusieurs armes à feu avaient également été confisquées lors de ces perquisitions.

Rappel à l'ordre des chefs traditionnels

La mission a également mis l'accent sur la prévention. Le 6 novembre 2025, la délégation s'est entretenue avec les chefs de cantons et de villages des provinces du Barh El-Ghazel et du Hadjer-Lamis.

Il leur a été enjoint de prendre pleinement leurs responsabilités pour prévenir et empêcher tout nouveau conflit intercommunautaire. La mission a insisté sur la nécessité d'une collaboration étroite et proactive entre les autorités traditionnelles et l'administration pour maintenir la paix et la sécurité locales.

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