Selon les informations de RFI, quatre autres magistrats sont concernés par ces confiscations de libertés pour avoir « posé des actes qui n’ont pas plu aux autorités ».
Le 11 juillet dernier, le capitaine Ibrahim Traoré, à la tête du pays, avait annoncé sa volonté de mettre au pas la justice, sous couvert de lutte contre la corruption. C’était durant son discours de politique générale, où il confirmait sa volonté de rester au pouvoir pour les cinq prochaines années :
La bataille sera lancée, et nous comptons sur les magistrats honnêtes pour faire le travail honnêtement et expédier de leurs rangs les corrompus, les vendus et les escrocs. Si une mauvaise décision est prise, soi-disant pour protéger certains individus qui nuisent à la patrie, nous allons nous opposer et nous n’allons pas permettre que la décision soit exécutée.
Les décisions contraires à son régime sont surtout évoquées. Depuis la prise de pouvoir d’Ibrahim Traoré, les syndicats de la magistrature se sont opposés à plusieurs reprises aux injonctions du régime, dénonçant plusieurs dérives autoritaires contraires au droit. Pour façonner la justice, le capitaine Ibrahim Traoré a de son côté annoncé la relecture du Code pénal.
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