Le présumé meurtrier de l’élève, Djah Eudoxie, victime de viol et de meurtre en novembre 2020, a été interpellé par des éléments de la police nationale de Lakota, lundi 15 juillet 2024, à Gagoré, chef-lieu de sous-préfecture, situé à 27 km de la ville de Lakota.

Les éléments de la police de Lakota ont interpellé à Gagoré le dénommé G. A.W. alia Atia, âgé de 32 ans, sans emploi, auteur présumé du viol et du meurtre, en novembre 2020, de l’élève, Djah Eudoxie. Exploitant un renseignement, les éléments du commissaire, Abel Kouakou, se sont rendus à Gagoré, où ils ont mis la main sur le suspect en cavale, depuis plus de trois ans.

Au quartier Dakouri de Lakota, le corps atrocement mutilé et en état de putréfaction de Djah Eudoxie avait été retrouvé, le 05 novembre 2020, dans la broussaille à une cinquantaine de mètres du domicile familial. L’enquête policière avait conclu à un viol suivi d’un meurtre avec un objet contondant, deux jours plus tôt. Son cousin avec qui elle vivait, G. A. W. alias Atia, suspect dans cette affaire avait depuis lors été porté disparu.

Une reconstitution des faits en compagnie du procureur de la République près le tribunal de Lakota, à laquelle l’AIP était présente, mardi 16 juillet 2023, a permis d’en savoir un peu plus sur le mode opératoire et les motivations du criminel présumé. Il a avoué avoir commis l’acte, la nuit du 03 novembre 2020, au domicile familial, et a transporté le corps pour le dissimuler dans la broussaille avant de s’enfuir de Lakota.

Le commissaire Abel Kouakou a salué la bonne collaboration de la population qui ici est l’illustration, selon lui, d’une proximité entre elle et la police et qui permet à la police d’avoir des informations à temps, afin de travailler sereinement à la sécurisation des biens et des personnes à Lakota.

Il a noté que toute cette opération a été possible grâce à une information donnée par la population et qui a permis aux agents de la police de localiser avec exactitude l’endroit où se terrait le suspect interpellé pour ce crime.

La victime avait 20 ans et était en classe de seconde A, dans un établissement privé de Lakota.

Au moment du drame, elle était seule, pendant les congés de Toussaint, avec son cousin, auteur présumé de ce crime.

Les populations riveraines en colère avaient, en novembre 2020, détruit entièrement la maison où avait eu lieu ce drame.