La Guinée a connu une forte mobilisation populaire à l’occasion de l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, avec un taux de participation provisoire estimé à 85 %, selon les autorités électorales. Un chiffre élevé qui témoigne de l’engouement des électeurs pour ce scrutin majeur, présenté comme une étape clé du retour à l’ordre constitutionnel.

À la fermeture des bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national, les opérations de dépouillement ont immédiatement débuté dans les plus de vingt mille bureaux répartis à travers le pays. La centralisation des résultats est en cours aussi bien à l’intérieur du pays que pour les votes de la diaspora, tandis que les premières tendances sont attendues progressivement.

Le déroulement du scrutin a été jugé globalement calme et sans incidents majeurs, selon plusieurs sources concordantes. Les électeurs ont voté dans un climat relativement apaisé, malgré quelques lenteurs logistiques observées dans certaines localités. Les forces de sécurité et les agents électoraux sont restés mobilisés tout au long de la journée.

Cette présidentielle revêt une importance particulière, puisqu’elle intervient après le coup d’État de septembre 2021. Le chef de la transition, le général Mamadi Doumbouya, est considéré comme le grand favori de l’élection, face à plusieurs autres candidats dans un paysage politique profondément recomposé, marqué par l’absence de certaines figures historiques de l’opposition.

En attendant la proclamation des résultats officiels, les autorités appellent au calme et à la responsabilité, alors que la population et la classe politique suivent avec attention l’évolution du dépouillement. Les premiers résultats partiels devraient être communiqués dans les prochains jours, avant l’annonce définitive par l’organe électoral compétent.

Cette présidentielle 2025 pourrait ainsi marquer un tournant décisif pour l’avenir politique de la Guinée, dans un contexte où les attentes en matière de stabilité, de gouvernance et de légitimité démocratique restent fortes.