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Cameroun : Le MRC Exige la Libération de ses Militants Arrêtés à l'Ouest et Dénonce une Répression Politique

Auteur: Ivoirematin

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Cameroun : Le MRC Exige la Libération de ses Militants Arrêtés à l'Ouest et Dénonce une Répression Politique

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) monte au créneau suite à une vague d'arrestations dans la région de l'Ouest.

Le parti d'opposition accuse directement le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), au pouvoir, d'être à l'origine de ce qu'il qualifie d'arrestations arbitraires et de harcèlement systématique de ses membres.

Dans un communiqué daté du 5 novembre, le MRC signale l'interpellation de 20 de ses militants dans le Haut-Nkam, à Baham et à Dschang. Ces arrestations se seraient déroulées en marge des manifestations pacifiques qui ont suivi les dernières élections.

L'ancien parti de Maurice Kamto dénonce avec force ces agissements, y voyant des manœuvres délibérées pour museler toute voix dissidente et étouffer le débat démocratique. Parmi les tactiques de répression décriées, le MRC cite :

  1. L'interpellation de ses 20 militants sans motif valable.
  2. L'intimidation, la surveillance et le harcèlement continu des membres du parti, y compris ceux ayant déjà purgé des peines.
  3. La violation flagrante des libertés fondamentales, notamment les droits d'expression et de manifestation pacifique.

Le parti tient à souligner qu'il n'a « jamais cassé ou brûlé quoi que ce soit » et qu'il a « toujours déclaré [ses] manifestations » aux autorités. Selon le MRC, l'unique raison expliquant l'arrestation et le harcèlement de ses membres serait l'exercice de leurs droits civiques et leur engagement à dénoncer la mauvaise gouvernance.

En conséquence, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun pose plusieurs exigences fermes :

  1. La libération immédiate et inconditionnelle de tous ses militants détenus.
  2. L'arrêt immédiat du harcèlement mené par les forces de gendarmerie et de police.
  3. Le respect effectif du droit à l'opposition et des libertés démocratiques.

Par ailleurs, dans une publication faite le même jour, le président par intérim du parti, Mamadou Mota, a exhorté ses militants à rester vigilants et à sortir de leurs domiciles pour éviter d'être traqués et arrêtés dans les quartiers par les forces de l'ordre.

Auteur: Ivoirematin
Publié le: Jeudi 06 Novembre 2025

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