Cameroun : Le MRC Exige la Libération de ses Militants Arrêtés à l'Ouest et Dénonce une Répression Politique
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) monte au créneau suite à une vague d'arrestations dans la région de l'Ouest.
Le parti d'opposition accuse directement le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), au pouvoir, d'être à l'origine de ce qu'il qualifie d'arrestations arbitraires et de harcèlement systématique de ses membres.
Dans un communiqué daté du 5 novembre, le MRC signale l'interpellation de 20 de ses militants dans le Haut-Nkam, à Baham et à Dschang. Ces arrestations se seraient déroulées en marge des manifestations pacifiques qui ont suivi les dernières élections.
L'ancien parti de Maurice Kamto dénonce avec force ces agissements, y voyant des manœuvres délibérées pour museler toute voix dissidente et étouffer le débat démocratique. Parmi les tactiques de répression décriées, le MRC cite :
Le parti tient à souligner qu'il n'a « jamais cassé ou brûlé quoi que ce soit » et qu'il a « toujours déclaré [ses] manifestations » aux autorités. Selon le MRC, l'unique raison expliquant l'arrestation et le harcèlement de ses membres serait l'exercice de leurs droits civiques et leur engagement à dénoncer la mauvaise gouvernance.
En conséquence, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun pose plusieurs exigences fermes :
Par ailleurs, dans une publication faite le même jour, le président par intérim du parti, Mamadou Mota, a exhorté ses militants à rester vigilants et à sortir de leurs domiciles pour éviter d'être traqués et arrêtés dans les quartiers par les forces de l'ordre.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion