Diffamation sur les réseaux sociaux : quand l’émotion détruit des réputations
Une affaire récente met en lumière les dangers d’un usage irresponsable des réseaux sociaux. Un nouveau-né prématuré, abandonné à la naissance, a été admis en urgence dans une clinique où il a bénéficié de près de trois mois de soins intensifs, mobilisant jour et nuit le personnel médical.
Le père de l’enfant, identifié par la suite, s’était engagé à prendre en charge les frais médicaux, sans que cet engagement ne soit concrétisé. Face au coût élevé des soins, il a diffusé une vidéo accusatrice sur les réseaux sociaux, mettant en cause la clinique.
La publication, rapidement relayée, a porté atteinte à l’image de l’établissement.
Saisie par la clinique, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), centre technique de l’ANSSI, a procédé aux vérifications et identifié l’auteur de la publication. Celui-ci a reconnu avoir agi sous le coup de l’émotion.
Cette situation rappelle que les réseaux sociaux ne sont pas des zones de non-droit.
Publier sans vérifier expose à de lourdes conséquences, tant humaines que juridiques. L’émotion ne doit jamais prendre le pas sur la responsabilité numérique.
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