Quand le buzz dérape : un artiste arrêté pour propos diffamatoires sur les réseaux sociaux
À l’heure où les réseaux sociaux dictent le rythme de l’opinion publique, un simple clic peut déclencher un véritable incendie numérique. C’est ce qui s’est produit dans une affaire qui secoue actuellement la sphère médiatique : un artiste chanteur, identifié sous les initiales D. S. P. T., s’est retrouvé entre les mains de la justice après la diffusion de vidéos jugées diffamatoires.
Tout est parti de plaintes déposées par T. Y. C. J. et K. M., deux personnes qui disent avoir vu leur image gravement écornée par les publications en ligne de l’artiste. Les vidéos, devenues virales, auraient porté atteinte à leur honneur et suscité de vives réactions dans l’opinion.
Saisie du dossier, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), unité technique de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), a immédiatement lancé une enquête. Les investigations ont permis d’identifier et d’interpeller l’auteur présumé des contenus incriminés.
Lors de son audition, D. S. P. T. a reconnu avoir produit une partie des vidéos. Il a tenté de justifier son geste par un différend lié à une prestation artistique, assurant qu’il n’avait pas l’intention de nuire. Une explication qui n’a pas suffi à écarter la procédure judiciaire.
L’artiste a été déféré au parquet pour diffusion de fausses informations et atteinte à l’honneur d’autrui, en vertu de l’article 65 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité. Cette affaire rappelle que, dans l’univers numérique, la liberté d’expression s’arrête là où commence la responsabilité pénale.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion