Le président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), Ibrahime-Kuibiert Coulibaly a lancé un appel pressant aux électeurs ivoiriens afin qu’ils se rendent massivement dans les centres de retrait pour récupérer leurs cartes d’électeur, document indispensable pour participer au scrutin présidentiel du 25 octobre 2025.

Selon lui, cette opération se déroule dans de bonnes conditions grâce à l’organisation rigoureuse mise en place par les agents des bureaux de retrait au terme d’une visite terrain effectuée ce lundi 13 octobre 2025 à Abidjan. « J’ai des impressions très positives. L’organisation est bien faite, les agents sont à leur poste, disciplinés, courtois et respectueux des procédures », a-t-il salué, félicitant au passage leur engagement et leur sens du devoir.

Le président de la CEI a également exhorté les électeurs à faire preuve de responsabilité civique en retirant leurs cartes. « L’article 5 du Code électoral stipule que c’est l’inscription sur la liste électorale qui confère la qualité d’électeur, et cette qualité est prouvée par la carte d’électeur. Il est donc essentiel de venir la chercher », a-t-il insisté. Il a profité de cette visite pour retirer sa carte d’électeurs qu’il a brandi fièrement aux médias.

Rappelant l’importance de ce document, il a souligné que sans carte d’électeur, il sera impossible de voter, quel que soit le scrutin. « Si vous ne venez pas retirer votre carte, vous ne pourrez pas voter, ni pour l’élection présidentielle, ni pour les législatives ou les sénatoriales », a-t-il averti. 

Le président de la CEI a également mis l’accent sur l’efficacité que procure la détention de la carte d’électeur le jour du vote. « La carte facilite les opérations dans les bureaux de vote. Le numéro qu’elle contient permet de retrouver rapidement le votant et d’éviter les files d’attente. Le temps est précieux, car les opérations de vote ne durent que dix heures », a-t-il expliqué.

Enfin, il a invité les citoyens à faire preuve de calme et de civisme durant toute la période de retrait. « Il peut y avoir quelques incompréhensions, mais il faut rester logique : s’inscrire, c’est vouloir voter. Retirer sa carte, c’est affirmer sa volonté de participer à la vie démocratique de notre pays », a-t-il conclu.