Burkina Faso : Ibrahim Traoré met la justice sous pression
Depuis son accession au pouvoir en septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré semble intensifier son contrôle sur les institutions judiciaires au Burkina Faso. Plusieurs magistrats ont récemment été révoqués ou sanctionnés, tandis que des journalistes et directeurs de médias ont été arrêtés, certains restant détenus plusieurs jours avant leur libération.
Selon des observateurs, ces mesures s’inscrivent dans un contexte de volonté de réforme du système judiciaire, jugé lent et inégal. Le régime affirme vouloir sanctionner les magistrats « pris en faute », mais ces actions suscitent des inquiétudes quant à l’indépendance de la justice et la liberté de la presse.
Le Burkina Faso traverse également une période d’instabilité sécuritaire, avec des menaces terroristes persistantes. Dans ce contexte, le pouvoir militaire justifie certaines mesures comme nécessaires à la stabilité du pays. Toutefois, les organisations de défense des droits humains appellent à la prudence et au respect des institutions judiciaires.
La situation reste suivie de près par la communauté internationale, qui souligne l’importance de préserver l’État de droit et les libertés fondamentales dans le pays.
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