Tidjane Thiam clarifie : « Les sept jours pour libérer la Côte d’Ivoire » sont un appel à la paix et au dialogue
À la veille du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025, le président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, a tenu à préciser le sens de sa déclaration devenue virale : « sept jours pour libérer la Côte d’Ivoire ».
Dans une vidéo diffusée sur PDCI TV, l’ancien Premier ministre a expliqué que son message était symbolique, inspiré par la création du monde en sept jours, et visait à encourager le dialogue, la paix et l’unité nationale.
« J’ai dit qu’on avait sept jours pour libérer la Côte d’Ivoire. J’aurais pu dire : on a sept jours pour sauver la Côte d’Ivoire. C’était ça, le fond de ma pensée »,
a affirmé Tidjane Thiam, soulignant qu’il ne s’agissait ni d’un mot d’ordre politique, ni d’un appel à la confrontation, mais d’un sursaut collectif pour préserver la paix.
Dans le même message, le président du PDCI-RDA a plaidé pour un dialogue national et le report du scrutin présidentiel.
Pour lui, les conditions actuelles ne garantissent pas la transparence ni l’inclusivité nécessaires à une élection apaisée.
« Tout le monde a intérêt à ce que l’élection soit représentative et crédible. Nous devons prendre le temps de nous entendre pour que les résultats soient acceptés par tous »,
a-t-il déclaré, invitant le gouvernement et les candidats à choisir la concertation plutôt que la confrontation.
Tidjane Thiam a replacé son message dans le contexte du 18 octobre, jour anniversaire du président Félix Houphouët-Boigny, fondateur du PDCI-RDA.
« En ce jour mémorable, souvenons-nous de Félix Houphouët-Boigny pour dépasser nos désaccords et retrouver le seul chemin qui construit durablement un pays dans la paix : le dialogue »,
a-t-il rappelé.
« Le dialogue reste l’arme des forts. Jamais il n’est trop tard pour dialoguer. La paix est encore possible. Agissons maintenant. Le monde nous regarde, l’histoire nous jugera. », a-t-il insisté.
À travers cette sortie, Tidjane Thiam appelle à un sursaut de responsabilité et à un engagement commun pour préserver la stabilité du pays à l’approche du scrutin.
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