Abidjan, 7 novembre 2025 – Les réseaux sociaux, souvent perçus comme un espace de rencontres et de partage, peuvent rapidement se transformer en terrain de prédation. C’est ce qu’a découvert R.B., un homme vivant à l’étranger, tombé dans le piège d’un faux profil féminin sur Internet.

Séduit en ligne par une jeune femme se faisant appeler R.B., il échange des messages affectueux et envoie des photos intimes. Mais rapidement, les demandes d’argent commencent à se succéder. Lorsqu’il décide de dire non, la situation dégénère : il est alors menacé de diffusion de ses images privées, un chantage classique sur les plateformes sociales.

Alerté à temps, R.B. saisit la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), organe technique de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Grâce à une enquête technique minutieuse, les enquêteurs parviennent à identifier K.E.K., véritable auteur derrière le faux profil féminin.

Malgré ses tentatives de nier les faits, les preuves numériques confirment son implication. Il a été présenté au parquet pour chantage à la diffusion d’images à caractère sexuel et escroquerie, portant sur la somme de 9 432 000 FCFA, conformément à la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité.

Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance en ligne et des démarches rapides en cas de cybercriminalité : la prudence et la réactivité peuvent protéger contre des situations à la fois financières et psychologiquement lourdes.