M. Sissoko, un homme marié et père de quatre enfants, est incarcéré depuis trois ans pour des faits de viol sur une mineure, Mlle M, âgée de seulement 14 ans.

Convoqué devant la cour du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau le jeudi 30 octobre 2025, l'accusé a reconnu avoir entretenu des relations intimes, qualifiées de "commerce charnel", avec l’adolescente.

L’homme de 46 ans, s'exprimant dans un français approximatif, a prétendu avoir cru que la jeune fille, pour qui il disait éprouver des sentiments amoureux, était âgée de 17 ans, en raison de sa forte corpulence. Il a décrit Mlle M comme mesurant 1m72, possédant des rondeurs et un très beau visage, insistant sur le fait qu'elle ne faisait pas son âge.

Selon la version de l'accusé, l'adolescente était consentante lors de leurs différents rapports sexuels, et il la récompensait en lui offrant de nombreux cadeaux. Il a également avancé une justification : « Ses parents étaient au courant, mais je ne l’avais pas encore demandée en mariage, je comptais le faire. »

Cependant, le procès-verbal lu à la barre contredit cette affirmation, indiquant que les parents n’étaient pas informés des relations. C’est d'ailleurs la raison pour laquelle ils ont immédiatement déposé une plainte lorsqu'ils ont découvert la situation.

Pour sa défense, le conseil de M. Sissoko a plaidé coupable, tout en réclamant la clémence du tribunal pour l’acte qualifié d'ignoble commis sur l’enfant d’autrui.

Le tribunal a ajourné l’affaire, et le délibéré est programmé pour le jeudi 13 novembre 2025.