La Cour de cassation s'est une nouvelle fois mobilisée pour le don de sang, en organisant sa cinquième campagne de collecte le 17 octobre, au Plateau, dans les locaux de son secrétariat général.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une résolution du Conseil des ministres du 8 mai 2024, qui a instauré une collecte de sang trimestrielle au sein de toutes les institutions publiques.

Un engagement immédiat et salué

Yua Koffi, magistrat hors hiérarchie et président de la Cour de cassation, a tenu à saluer cette résolution gouvernementale, soulignant qu’elle ne prend tout son sens que par sa mise en œuvre effective. Il a exprimé sa fierté de voir son institution répondre « immédiatement à cet appel », grâce à la mobilisation de ses équipes.

Le président a félicité particulièrement la direction des affaires sociales pour avoir mené cette mission avec « rigueur, efficacité et surtout avec le cœur », et a rendu hommage aux équipes du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) pour leur rôle crucial entre les donneurs et les patients.

« Nous continuerons d’accueillir ces campagnes de don avec sérieux, chaleur et responsabilité », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que chaque édition est un « acte de citoyenneté, un acte de fraternité » et une fidélité à l’idéal de justice, qui passe par la reconnaissance de la dignité humaine.

Un bilan positif et des vies sauvées

Coulibaly Salimata, directrice des affaires sociales, a dressé le bilan des collectes de sang depuis la première édition du 12 juillet 2024 jusqu’à la 4ᵉ édition du 9 mai 2025.

Au total, 62 donneurs volontaires, dont 52 membres de la Cour de cassation, ont répondu à l’appel, permettant de collecter 110 poches de sang.

« Derrière ces chiffres, ce sont des vies sauvées, des familles soutenues et une institution qui fait preuve de solidarité concrète », a-t-elle affirmé. Elle a vivement remercié les donneurs, qu'elle considère comme l’incarnation de la solidarité et de l’humanité du service public.