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Cohésion sociale/Projet Coso: Un cadre formel de travail créé pour les zones frontalière des régions nord du Golfe de Guinée

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Cohésion sociale/Projet Coso: Un cadre formel de travail créé pour les zones frontalière des régions nord du Golfe de Guinée
L’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale et la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire se sont engagées à appuyer le Projet de cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (Coso).

 Cet engagement en faveur d'un cadre formel de travail a fait l'objet le 10 février 2023, d'une signature de convention à Abidjan-Cocody. Selon le coordonnateur du Coso, Dr Adama Coulibaly, son institution et ses partenaires vont désormais mutualiser leurs efforts en vue de contribuer à la promotion et au développement des zones prontalières sous-régionales en général et de la Côte d’Ivoire en particulier. 

« À travers le projet Coso, l’objectif visé est de promouvoir la collaboration régionale et la résilience socioéconomique des communautés des régions frontalières des pays du golfe de Guinée exposées aux conflits et aux risques climatiques », a expliqué le coordonnateur du Coso, Dr Adama Coulibaly, par ailleurs directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde.

Dr Adama Coulibaly de préciser que les termes du partenariat s'articulent autour de trois axes. A savoir la collecte de données, la conduite de recherche et le dialogue, en vue d’améliorer la production et la diffusion des connaissances en lien avec le projet. 

L’Université de Korhogo, pour sa part, apportera son expertise en matière de collecte de données, de réalisation d’études et de conduite de recherches opérationnelles qui serviront à améliorer les connaissances sur les problématiques du projet et implémenter les solutions, notamment sur le changement climatique, a-t-il indiqué.

« En ce qui concerne l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale, notre collaboration est apparue nécessaire dès le départ, dans la mesure où c'est la structure chargée de fournir les données quantitatives et qualitatives sur la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ; elle est, en outre, chargée d’aider à promouvoir la cohésion sociale selon son champ de compétence », a justifié Dr Adama Coulibaly. Au dire du président du Coso, " la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, le partenaire incontournable, dans la mesure où les localités frontalières sont celles qui concentrent le plus les facteurs de vulnérabilité auxquels le projet entend s’attaquer de façon efficace, par des mécanismes de prévention et des réponses adaptées en termes d’alternatives pour les communautés ».

Pour sa part, le président de l’Université Péléforo Gon Coulibaly, Prof. Coulibaly Adama a donné toutes les assurances quant à l’engagement de son institution à mettre son expertise intellectuelle et son réseau de coopération nationale et régionale au service du projet en vue d’atteindre les objectifs fixés.

Quant au secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire, Diakalidia Konaté, il a fait noter que le projet dont il a souligné l'importance prend en compte toutes les problématiques aux frontières.

Le directeur général de l’Observation de la solidarité et de la cohésion sociale, Tiohozon Ibrahima Coulibaly, s’est, lui, réjoui du partenariat tout en rappelant que le mandat principal de son institution est de veiller sur la cohésion sociale, de lutter contre la pauvreté à travers la solidarité gouvernementale. Il entend donc jouer pleinement son rôle dans ce sens et dans le cadre de la mise en œuvre et de l’atteinte des objectifs de ce projet.

Le Coso est une initiative conjointe de la Banque mondiale et quatre pays de l’Afrique de l’Ouest que sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin. L’objectif de ce projet est d’améliorer la collaboration régionale et la résilience socioéconomique des communautés frontalières dans les régions cibles des pays du golfe de Guinée exposées aux conflits et aux risques climatiques. 

D’un coût global de plus de 87 milliards de FCfa, ce projet est une réponse holistique régionale qui adresse les questions de fragilité - conflit - violence dans le Nord des pays ciblés, souligne-t-on.
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