
Les autorités en exercice sont directement accusées par le parti Les Socialistes Congolais d'être à l'origine de cet enlèvement. « Nous sommes persuadés que la dictature de Brazzaville est à l'origine de tout ça. » « Ce n'est pas la première occurrence », déclare Martial Mbourangon Pa’nucci, le porte-parole du parti. Il précise que « les individus qui se sont présentés chez lui étaient masqués, armés et circulaient dans une voiture sans signe distinctif. » C'est pour cette raison que nous évoquons l'idée d'enlèvement. Le porte-parole souligne que le mouvement a l'intention de continuer son action, « non seulement parmi les membres du parti socialiste, mais également au sein de la population congolaise et de la diaspora ».
Suite à cet incident, les partis d'opposition ont émis une déclaration collective jeudi, dénonçant sévèrement le rapt et réclamant la libération sans délai de Lassy Mbouity. Clément Mierassa, à la tête du Parti social-démocrate congolais, condamne « un acte lâche » qu'il considère comme faisant partie d'une « escalade inquiétante de terreur, d'intimidation et d'atteintes systématiques aux droits de l'homme en République du Congo ». Il perçoit cette disparition comme une « grave atteinte à la liberté personnelle et une transgression directe de l'article 9 de la Constitution du 25 octobre 2015 ».
Pour sa part, l'Organisation congolaise des droits de l’homme a lancé un appel urgent à la communauté diplomatique et aux institutions internationales pour qu'elles interviennent. Jusqu'à présent, aucune réponse formelle de la part du gouvernement n'a été consignée.
Pour sa part, l'Organisation congolaise des droits de l’homme a lancé un appel urgent à la communauté diplomatique et aux institutions internationales pour qu'elles interviennent. Jusqu'à présent, aucune réponse formelle de la part du gouvernement n'a été consignée.
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