Le licenciement massif de fonctionnaires au Ghana est la mesure la plus importante prise par le président Nana Akufo-Addo au cours d’une année électorale qui marque la fin de son deuxième et dernier mandat.
Comme un coup de tonnerre, le bureau du président a annoncé qu’il avait limogé le ministre des finances Ken Ofori-Atta et 17 ministres et vice-ministres lors d’un important remaniement ministériel annoncé à Accra, la capitale ghanéenne, mercredi.
Selon la déclaration de la présidence, datée du 14 février 2024 et signée par le directeur de la communication de la présidence, Eugene Arhin, les changements prennent effet immédiatement.
La déclaration ajoute que le président Akufo-Addo a personnellement exprimé ses sincères remerciements à chacun des ministres et vice-ministres qui ont été retirés du gouvernement, pour leur engagement, leur compétence, leur dévouement et leur travail acharné pendant leur mandat.
Son bureau a déclaré que les ministres démis de leurs fonctions avaient « contribué à la réalisation du mandat du gouvernement envers le peuple ghanéen au cours des sept dernières années, et a souhaité à chacun d’entre eux beaucoup de succès dans leurs entreprises futures ».
Il a expliqué que le président Akufo-Addo a soumis au Parlement, pour approbation préalable, les noms des nouvelles personnes qu’il a triées sur le volet pour les nommer ministres et vice-ministres d’État, conformément aux articles 78, 79 et 256, respectivement, de la constitution du pays.
Suite au remaniement ministériel, neuf ministres désignés et 13 vice-ministres désignés seront soumis à l’approbation du Parlement.
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