Le Mali compte sur le soutien du Maroc pour sa reconstruction (C. Maïga)

A l’image du Burkina, le Niger et le Tchad, le Mali est membre de l’initiative marocaine visant à faciliter l’accès des pays sahéliens à l’océan Atlantique.

Lors de la réception de la délégation marocaine à la Semaine des Géomètres Experts du Mali qui se tient du 18 au 20 avril, le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a soutenu que le Royaume du Maroc fait partie des pays amis sur lesquels le Mali compte pour la poursuite de son processus de reconstruction et de stabilisation.

La délégation marocaine comprend l’ambassadeur du Maroc au Mali, Driss Isbayene, et le président de l’Ordre National des Ingénieurs géomètres topographes.

Le chef du gouvernement de transition malienne a qualifié le Maroc de «pays frère et ami» avec lequel le Mali entretient des relations spécifiques et historiques.

M. Maïga a salué l’appui continu du Royaume au Mali, précisant que sur Hautes Instructions du Roi Mohammed VI, le Maroc a toujours œuvré pour stabiliser la situation dans le pays.

Malgré l’absence de frontières communes, il a relevé la densité, la profondeur et la solidité des liens entre les deux pays, affirmant que «nos deux pays ne font pas frontières, mais nos relations sont comme des relations entre frères et amis.»

Évoquant les relations historiques, Maïga a rappelé que «le Maroc apparaît comme un pays frontalier du Mali». Il a encouragé les citoyens des deux pays à avoir une claire conscience de la spécificité de ces relations, soulignant que le Royaume constitue une destination préférée des Maliens.

Il a rappelé le caractère historique de la coopération maroco-malienne, en particulier en mentionnant la Clinique périnatale Mohammed VI de Bamako, inaugurée en juillet 2022, comme modèle de coopération exemplaire, mettant en lumière les efforts déployés par les médecins marocains pour transmettre leurs connaissances à leurs homologues maliens.

Tout comme le Burkina, le Niger et le Tchad, le Mali a rejoint l’initiative marocaine pour faciliter l’accès des pays sahéliens à l’océan Atlantique.