
Bonne nouvelle pour le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire ! La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a réussi à limiter les pertes d’électricité à 15 %, principalement grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA).
Cette annonce a été faite ce lundi 12 mai 2025 à Abidjan par le Directeur Général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, lors d’un panel de haut niveau pendant la 12e édition de l’Africa CEO Forum.
Une performance saluée
Dans de nombreux pays d’Afrique, les pertes d’électricité peuvent grimper jusqu’à 30 %. Réduire ce chiffre à 15 % est donc un vrai exploit. Pour y parvenir, la CIE s’est appuyée sur la technologie, mais aussi sur un bon équilibre entre investissements publics, soutien des partenaires financiers comme la Banque mondiale, et innovation.
« Sans une forte mobilisation de tous les acteurs, nous n’aurions jamais atteint ces résultats », a déclaré Ahmadou Bakayoko. Il a également précisé que la CIE réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros.
Des défis partagés
Autour de la table, plusieurs grands noms du secteur étaient présents :
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Ousmane Dione, vice-président régional Moyen-Orient et Afrique du Nord de la Banque mondiale
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Rachel Moré-Oshodi, Directrice générale d’ARM-Harith
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Walid Sheta, représentant de Schneider Electric
Tous ont insisté sur l’importance de moderniser les réseaux de transport et de distribution d’électricité, souvent victimes de fraudes ou d’équipements vieillissants.
La vision de la Banque mondiale
Ousmane Dione a présenté un projet ambitieux : la "Mission 300", qui vise à fournir de l’électricité à 300 millions de personnes, notamment les plus vulnérables.
Mais il a aussi pointé un problème clé : la gouvernance du secteur énergétique en Afrique. Selon lui, des réformes profondes sont nécessaires pour attirer les investisseurs, stabiliser le secteur et garantir un vrai développement.
Il a souligné que le secteur privé devait jouer un rôle plus fort, en particulier pour améliorer les infrastructures de transport d’électricité. Mais le secteur public reste essentiel pour maintenir l’équilibre et réduire les pertes.
La Banque mondiale, de son côté, continuera de soutenir des pays comme la Côte d’Ivoire dans ces efforts.
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