Mercredi 01 Mai, 2024 - 12:40 PM / Abidjan +33
Mercredi 01 Mai, 2024 - 12:40 PM / Abidjan +33
International

Mauritanie: les soutiens de Mohamed Ould Abdel Aziz dénoncent un règlement de compte

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Mauritanie: les soutiens de Mohamed Ould Abdel Aziz dénoncent un règlement de compte
Mohamed Ould Abdel Aziz est en détention depuis mardi soir. L'ancien président, accusé de corruption, a été placé sous mandat de dépôt sur décision du juge chargé de l'investigation.

 Il est accusé d'avoir détourné des millions de deniers publics durant ses deux mandats, de 2008 à 2019. Inculpé en mars, il a été placé en résidence surveillée en mai. D'après le parquet, Mohamed Ould Abdel Aziz n'a pas respecté les mesures de son contrôle judiciaire.

 
La défense de l’ancien président mauritanien s’est insurgée contre le déferrement de son client en violation, selon eux, de l’article 93 de la Constitution qui lui garantit l'immunité en tant qu'ancien chef de l’État, rapporte notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour. Selon ces avocats, seule une Haute cour de justice est habilitée à envoyer en prison l’ex-président. Mohamed Ould Abdel Aziz est poursuivi pour de présumés faits de corruption, détournements de biens publics et blanchiment d’argent.

Sa défense affirme tout ignorer des éléments de preuves qui soutiennent ces accusations. « Ce que nous demandons, c’est un procès équitable. Qu’on nous communique le dossier, qu’on nous donne les moyens de savoir ce que l’on reproche exactement à Mohamed Ould Abdel Aziz, l’ancien président de la République, et quels sont les faits et les preuves, et les éléments qui soutiennent ces accusations. Nous le les connaissons pas », explique Maître Taleb Khiyar.

En réaction à ce rebondissement du dossier, le porte-parole du gouvernement a tenu à faire une mise au point après le Conseil des ministres de ce mercredi. « Ce dossier se trouve actuellement entre les mains des juges d’instruction du pôle de lutte contre la corruption et les crimes économiques. Les magistrats travaillent dans le cadre d’une juridiction d’assises. Nous sommes dans un pays de droit et, vous le savez, il y a une séparation des pouvoirs », a lancé Moctar Ould Dahi.

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR