Une dizaine de morts et 11 disparus après le naufrage d’un bateau de pêche espagnol au large du Canada

Dix membres d’équipage ont péri et 11 sont toujours portés disparus après le naufrage d’un chalutier espagnol « Villa de Pitanxo » au large du Canada, dans l’Atlantique, mardi 15 février au petit matin, a précisé Brian Owens, porte-parole canadien du centre de coordination et de sauvetage, qui gère les recherches.

« Peu après le naufrage, trois marins qui avaient réussi à monter à bord d’un canot de sauvetage avaient pu être sauvés. Les conditions météorologiques, avec des vagues de plus de quatre mètres et du vent, ont rendu les recherches très compliquées toute la journée », ont affirmé les secours canadiens. Ces trois marins, dont la nationalité n’a pas été précisée, ont été évacués en état d’hypothermie par un hélicoptère des secours en mer canadiens.

Quand le chalutier a fait naufrage mardi 15 février vers 4H30 GMT à 450 kilomètres au Sud-Est de Terre-Neuve, 24 membres d’équipage, composé de 16 Espagnols, cinq péruviens et trois Ghanéens, se trouvaient à bord. Des débris du chalutier de 50 mètres de long ayant pour attache le petit port de Marin en Galice (nord-ouest de l’Espagne) ont été retrouvés, toujours selon les secours canadiens.

« Parmi les marins espagnols, beaucoup venaient de Galice. Le bateau a eu un accident et a envoyé un signal de détresse. Ainsi, deux navires sont venus à son secours. Un autre bateau, le Playa Menduina Dos, qui a finalement retrouvé vers 9H30 GMT les corps de quatre des victimes, ainsi que trois rescapés dans un canot de sauvetage », a déclaré Rosa Quintana, la responsable des Affaires maritimes du gouvernement régional galicien. Selon le ministère des Transports espagnol, les causes de l’accident ne sont actuellement pas connues.

Les secours canadiens ont déployé un hélicoptère, un avion militaire, un navire de la garde côtière et plusieurs bateaux pour mener les recherches au large de Saint-Jean de Terre-Neuve, la province canadienne la plus à l’est du pays. « Les recherches continuent quel que soit le temps », a confirmé Brian Owens.