Voilà 45 ans (1977-2022) qu’Amy Koïta sublime la musique africaine et particulièrement mandingue.
Après plusieurs années passées à sillonner le continent et le monde, à chanter son Mali natal, à parler d’amour et de fraternité, l’une des plus grandes cantatrices de la musique africaine va marquer une pause pour dire merci à ses fans. Elle célébrera son 45e anniversaire de chanteuse au cours de plusieurs concerts inédits dans des capitales africaines.
Abidjan, la capitale ivoirienne, plaque tournante du show-biz africain donne le ton avec deux concerts. Le 1er rendez-vous de l’auteure du tube ‘’Djarabi’’ est prévu pour ce vendredi 3 juin à l’écrin de la patinoire du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Et le lendemain 4 juin, ce sera au tour de l’antre ivoirien de la culture, le Palais de la culture de Treichville, d’accueillir la diva malienne.
Selon les organisateurs, après l’étape abidjanaise la célébration s’étendra à Libreville au Gabon, à Conakry en Guinée et à Ouagadougou au Burkina Faso. L’apothéose se fera chez elle, au pied du mont Koulouba, à Bamako au Mali.
Amy Koïta voit le jour en 1952 à 40 kilomètres de Bamako, dans le cœur du mandé profond. Elle perd son père quand elle a trois ans et grandit sous l’influence de sa mère griotte. A 17 ans elle décide de marcher dans les pas de sa mère et intègre le très célèbre et glorieux ‘’Ensemble instrumental national du Mali’’. En 1977, elle participe au Festival des Arts Nègres à Lagos (Nigeria) aux côtés de grandes voix d’Afrique comme Sory Kandia Kouyaté de Guinée.
Quand la jeune chanteuse revient dans son Mali natal, elle demande à quitter son orchestre formateur pour une carrière en solo. Amy Koïta sort sa première cassette en 1978. Depuis, elle ne s’est plus arrêtée. Elle a plus de 20 albums à son actif et plusieurs concerts à travers le monde.
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