Les chefs religieux et de communautés de Grand Lahou (sud, région des Grands ponts), ont été appelés à faire respecter le droit dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), à l’occasion d’un séminaire de formation, inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre les VBG.
Les formateurs ont appelé les chefs religieux et de communautés de contribuer à faire à sorte que les femmes jouissent de leurs libertés conformément aux lois en vigueur de la Côte d’Ivoire, et d’éviter les règlements à l’amiable sur ce sujet.
« Dénoncez les auteurs des VBG, évitez les injures graves envers les femmes, ne refusez pas de donner l’héritage aux veuves et aux orphelines, mettez les filles à l’école, sensibilisez pour le respect des lois sur le mariage à 18 ans révolus et interdisez l’excision », a recommandé la juriste et membre de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, Honorine Adou.
La directrice régionale de la l’Emploi et de la Protection sociale des Grands ponts, Adrienne Daba, a souligné que cette formation des chefs et guides religieux s’avère importante, parce que ceux-ci sont les garants de la tradition et sont très écoutés.
« Nous voulons mettre fin à l’impunité qui maintient les VBG dans les communautés », a indiqué Mme Daba. Elle a exhorté les chefs religieux et de communautés à être des relais auprès d’une frange plus élargie de population, afin de faciliter l’éradication des VBG dans le département de Grand Lahou. Les chefs se sont engagés à jouer dorénavant leur partition dans cette lutte contre les VBG.
Le centre social de Grand Lahou a ouvert ses portes en 2014, suite à de nombreux cas de VBG enregistrés dans le département. Ses travailleurs mènent régulièrement des activités de sensibilisation pour améliorer les conditions de vie des femmes dans les contrées les plus reculées.
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