Côte d’Ivoire / Le ministre Mamadou Touré échange avec les jeunes de Tengrela

Le ministre de la jeunesse et de la promotion de l’emploi jeunes, Mamadou Touré, a échangé vendredi 11 novembre 2022 avec les jeunes du département de Tengrela sur la question des financements de projets.

Après la mise en œuvre de plusieurs projets en faveur de ces jeunes, M. Touré dit être passé s’enquérir de l’état d’avancement desdits projets, écouter pour faire l’état des lieux pour une amélioration des services. “Cet exercice nous permet de vous écouter et de voir comment améliorer nos actions”, a-t-il déclaré.

Les jeunes ont alors exposé un certain nombre de soucis au ministre. Pour Dougo Konaté, agent recenseur pour projets jeunes, plus de 2500 jeunes ont été enregistrés mais très peu ont bénéficié du financement escompté.

De son côté, le président de la jeunesse communale, Mamadou Camara, en insistant sur le nombre insignifiant de jeunes de Tengrela ayant obtenu un financement, a aussi déploré le fait que certains projets tardent dans leur exécution. 

Il en veut pour preuve une opération de permis de conduire lancée en 2020 et qui reste aujourd’hui encore sans suite.

Oumar Bakayoko, président de la jeunesse d’un quartier, a quant à lui, plaidé pour un adoucissement des conditions pour bénéficier des prêts mis à leur disposition. “Il y a trop de documents à fournir et le processus prend trop de temps”, a-t-il indiqué.

Répondant à tous, le ministre a expliqué que selon le nombre de jeunes (plus de 80.000) dans la population de Tengrela, il peut s’avérer que le nombre total ayant déjà bénéficié d’un projet de l’État soit peu. 

Il a dit que 1082 jeunes de Tengrela ont bénéficié des programmes et que s’il y a encore d’autres projets, ils ne seront pas oubliés.

“Aussi, faut-il être franc. Tout le monde ne pourra pas bénéficier de nos prêts au même moment. Il vous appartient donc de rembourser rapidement afin que d’autres en profitent”, a déclaré Mamadou Touré, qui a enfin appelé les jeunes à s’abstenir de toute sorte de troubles qui pourraient freiner ou anéantir les bonnes actions que le gouvernement de la Côte d’Ivoire pose pour l’indépendance économique des jeunes.