Ils estiment que malgré les efforts consentis concernant le prix du kilogramme, qui est fixé à 1000 francs CFA, la marge bénéficiaire du cacao, inchangée depuis 2011, n'a pas suivi l'inflation, et les coopératives sont aujourd'hui confrontées à des dépenses de plus en plus élevées. Par conséquent, ils souhaitent que cette marge soit augmentée de 60 francs CFA, passant ainsi de 80 à 140 francs CFA.
Les planteurs ont également évoqué d'autres problèmes tels que l'interdiction des véhicules de plus de cinq ans, qui impose l'achat de nouveaux véhicules et a un impact sur la marge du différentiel de ramassage. De plus, ils ont discuté des impôts prélevés de manière "abusif" qui sont greffés sur la marge bénéficiaire de ramassage, de la pénurie persistante de sacherie, et de leur détermination à lutter contre le trafic illicite et la fuite du cacao vers les pays voisins.
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