Laurent Tchagba partage la vision 2030 de la Côte d’Ivoire en matière d’eau potable au Forum de Dakar

 Le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba, a exposé jeudi 24 mars 2022, la vision 2030 de la Côte d’Ivoire en matière d’adduction d’eau potable au 9ème Forum de l’Eau à Dakar qui a débuté le 21 mars.

Présentant le document de consensus rédigé par tous les acteurs du secteur de l’eau présents au Forum mondial à Dakar dont le ministère des Eaux et Forêts, celui de l’Hydraulique et le département de l’Assainissement et de la Salubrité, M. Tchagba a relevé qu’il s’agira de mobiliser un investissement de près de 5 000 milliards de FCFA dont plus de 10% pour le renouvellement des infrastructures.

Ce financement permettra d’alimenter 13 millions d’habitants supplémentaires en 2030, d’assurer un service de qualité (potabilité/ proximité) pour tous, dans tout le monde rural non encore desservi par le réseau, de créer 25 000 km de réseau d’eau plus usines et réservoirs associés.

Le financement durable des activités d’évaluation et de suivi des ressources en eau, le programme social du gouvernement (PsGouv), “Eau pour tous”, le maintien de tranche sociale au profit des populations défavorisées, le renforcement du programme « Eau et Genre », la continuité de la fourniture d’eau potable en milieu rural, et la maintenance préventive des installations et ouvrages sont inscrits dans les plans d’actions prioritaires du gouvernement ivoirien.

La présentation du document pays par Laurent Tchagba a suscité de l’engouement auprès des investisseurs qui ont décidé à l’unanimité d’accorder une attention et de s’intéresser désormais au secteur de l’eau en Côte d’Ivoire.

Le 9ème Forum mondial de l’eau à Dakar se tient du 21 au 26 mars avec pour thème, « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

Il met l’accent sur quatre axes à savoir la sécurité de l’eau et de l’assainissement, l’eau pour le développement rural, la coopération et les « outils et moyens » incluant les questions cruciales du financement, de la gouvernance, de la gestion des connaissances, des innovations et ressources de qualité.

Ces quatre axes constituent des priorités pour l’Afrique, mais aussi pour le monde dans sa globalité.