« En 2012, le taux de mortalité était de 614 pour 100.000 naissances vivantes. En 2021, nous sommes passés à 538 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes, un taux très élevé. Nous occupons le 1er rang en Afrique subsaharienne. Cela sous-entend que ce n’est pas bon parce que les directives ne sont pas bien suivies et les mamans arrivent en retard en consultation prénatale. Quand on donne la vie, on ne doit pas laisser sa vie. Quand les directives sont bien appliquées, tout se passe bien » a-t-il relevé, en soulignant que certains agents de santé s’adonnent au racket, ce qui pourrait expliquer en partie la réticence des mamans vis-vis-vis de la consultation.
Pourtant, a-t-il exhorté, « C’est la consultation qui permet de mieux suivre la maman qui est enceinte. Il faudra que cette maman vienne tôt pour pouvoir mieux la suivre et ce suivi est très important parce qu’on examine cette maman au point de vue clinique et au point de vue gynécologie et on lui demande des examens pour pouvoir apprécier son état de santé. »
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