Les 167 passagers dont huit bébés, ont été accueillis à l’aéroport d’Abidjan par la ministre d’Etat ivoirienne, ministre des Affaires étrangères, de l'intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara.
Comme à l‘accoutumé depuis le début de cette opération de rapatriement volontaire le 4 mars dernier, initiée sur instruction du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, Mme Camara a souhaité la cordiale bienvenue aux arrivées et leur a prodigué de sages conseils pour leur autonomisation.
La deuxième phase a débuté le jeudi 23 mars 2023 avec un premier vol charter, Ethiopian Airlines qui avait à son bord 285 passagers. La deuxième rotation de la compagnie est arrivée le samedi 25 mars, faisant passer le nombre d’Ivoiriens rapatriés à 1 271.
Avec cet avant-dernier vol de 167 personnes, leur nombre monte à 1 438, a expliqué le Directeur général de la Diaspora, Gaoussou Karamoko, ajoutant que le dernier vol est prévu pour le mercredi 29 mars 2023.
Après cet accueil à l’aéroport, les migrants sont conduits à l'Instit national de la jeunesse et des sports (INJS), dans la commune de Marcory, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne où ils séjourneront pendant trois jours sur ce site de transit pour une prise en charge médico-sociale avant de rentrer dans leurs familles respectives avec chacun un pécule de 160 000 FCFA.
Ils seront par la suite pris en compte par les services du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique dans des programmes de réinsertion socio-professionnelle. Pour cette opération de rapatriement, l’Etat ivoirien a décaissé plus d’un milliard FCFA.
Depuis le 22 février 2023, avec le déclenchement des événements survenus en Tunisie, le gouvernement ivoirien a pris un ensemble de dispositions, en vue de sécuriser et de rapatrier ses ressortissants dans le cadre d'un retour volontaire.
En effet, le 21 février 2023, le président tunisien Kaïs Saïed mettait en garde contre les "masses migratoires incontrôlées" venues d'Afrique subsaharienne.
Depuis ce jour, ce sont des témoignages d'agressions envers les migrants qui se multiplient dans le pays au point où les ressortissants des pays appellent leurs gouvernements respectifs à tout mettre en œuvre pour leur rapatriement.
Depuis ce jour, ce sont des témoignages d'agressions envers les migrants qui se multiplient dans le pays au point où les ressortissants des pays appellent leurs gouvernements respectifs à tout mettre en œuvre pour leur rapatriement.
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