Au nombre des artisans à la base de cette réussite, figure en bonne place la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara. Pouvait-il en être autrement pour la cheffe de la diplomatie ivoirienne ? Assurément non, car c’est elle qui a eu la lourde charge de chapeauter l’organisation de cet événement d’envergure internationale.
En tout cas, elle a mis les bouchées doubles pour assurer le franc succès qu’a connu la cérémonie. Elle a fortement mis à contribution les ambassadeurs ivoiriens, concernés au premier plan par l’évènement, pour régler tous les menus détails.
Bakayoko-Ly Ramata, représentante permanente de la Côte d’Ivoire au siège de l’Unesco à Paris, a été chargée de régler tous les détails relativement à cette institution à Paris. Idem pour Philippe Mangou, ambassadeur de Côte d’Ivoire en Allemagne. Il a été commis par sa cheffe hiérarchique, afin de mettre tout en œuvre pour la présence effective de l’ex-Chancelière.
Sur le plan local, à la tête du comité d’organisation, la ministre d’État a sonné la mobilisation de toutes les couches sociopolitiques, au cours d’une réunion préparatoire de la cérémonie tenue au ministère d’État, ministère des Affaires étrangères. Bien avant, elle avait eu à mener bien des actions qui sont allées dans le sens de la réussite de cette fête dédiée à la paix.
Ainsi, le 9 janvier dernier, elle s’était rendue à Daoukro, chez le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié. Objectif, informer officiellement le protecteur du Prix, au nom du Président de la République. Puis se rassurer de sa présence effective.
En ce qui concerne Laurent Gbagbo, entre autres raisons, au ministère d’État en charge des Affaires étrangères, on explique que sa présence résulte du fait que la ministre d’État Kandia Camara a gardé de très bonnes relations avec l’ancien Chef d’État et les membres de son entourage.
Institué en 1989 par l’Unesco, le Prix Félix Houphouët-Boigny – Unesco honore des personnes, institutions ou organisations qui ont contribué de fort belle manière à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le monde, conformément à la Charte des Nations unies et à l’Acte constitutif de l’Unesco.
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