L’exercice inter régional Grand African Nemo 2023 (Gano 23) a démarré, le mardi 10 octobre 2023. Après une semaine de formation dans sa phase de préparation, la 6è édition de Grand African Nemo a entamé son volet opérationnel.
Cette initiative de la marine française réunit du 04 au 16 octobre 2023, 27 nations participantes dont 18 nations riveraines, avec 42 bâtiments de surface à la mer, 10 aéronefs et bien sûr les 13 centres de sécurité maritime que constitue l’Architecture de Yaoundé et ceux des Etats riverains.
Il s’agit d’une opération conjointe de lutte contre les menaces en milieux maritimes avec pour objectif de juguler les activités de pêche illégale, non-déclarée et non-réglementée (INN), la piraterie et le narcotrafic dans le golfe de Guinée.
Pendant la cérémonie d’ouverture à l’Ambassade de la France ce lundi 09 octobre 2023 à Abidjan, le Capitaine de Frégate Emmanuel Geffroy Conseiller technique à l’Etat-major de la Marine ivoirienne, a témoigné l’intérêt de son pays la France, pour ce rendez-vous des acteurs de la sécurité maritime présents en Côte d’Ivoire, qu’ils soient permanents ou de passage.
« Il s’agit du Sepcim, la marine ivoirienne, les marines invitées dont celle des Etats-Unis, du Brésil, du Maroc et de l’UE (Belgique, Danemark, Espagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni), le Cresmao, le Mrcc, l’Onudc, le Cpco, Gogin, la Dg Amp, la Direction générale des pêches, la Sécurité portuaire, l’Ismu, Interpol tous ici représentés s’ils ne sont pas en mer », a-t-il cité.
Le Gano 23 se déroule dans la vaste zone maritime qui part du Sénégal à l’Angola. Conformément à une programmation, à travers deux de ses vecteurs, la Marine nationale de Côte d’Ivoire a déroulé, le mardi 10 octobre 2023, dans les eaux sous juridiction, un scénario de lutte contre piraterie maritime.
Successivement les scénarios de lutte contre la pêche Inn et le narcotrafic seront joués avec la participation de certains navires étrangers dans les eaux ivoiriennes avant de connaitre une fin le jeudi 13 octobre.
Ces manœuvres répétitives alternent d’une zone à l’autre du golfe de Guinée mais toujours avec le même objectif : renforcer l’interopérabilité des marines des Etats riverains et les acteurs majeurs de l’action de l’Etat en mer.
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