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Politique

9 ans après, de graves révélations de Guillaume Soro sur l'attaque du Fokker 100 à Bouaké

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Pour la première fois, l'actuel Président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, fait des révélations sur l'attaque du Fokker 100 dont  il était la cible, en 2007, alors qu'il était Premier ministre de l'ex-président Laurent Gbagbo. 

Jamais, l’ancien-Premier ministre ivoirien n’avait révélé ce qu’il savait de ce qui avaient manqué de l’assassiner le 29 juin 2007, et qui avaient réussi à tuer quatre de ses plus proches collaborateurs dans l’attaque à Bouaké du Fokker 100 de la République de Côte d’Ivoire. Neuf ans après cet incident, qui avait suscité beaucoup d’interrogation, Guillaume Soro a rompu le silence sur le sujet et ouvert les yeux sur les probables auteurs de cette tentative d’assassinat à laquelle il a échappé.

Depuis le Canada où il a pris part à une réunion de l’Assemblée parlementaire francophone (Apf) dont il est le vice-président, l’actuel chef du Parlement ivoirien a fait d’importantes révélations sur l’attaque de l’avion qui le transportait dans le fief de l’ex-rébellion ivoirienne. Guillaume Soro s’est dit victime du choix qu’il avait opéré en faveur de la réconciliation, à l’époque, avec Laurent Gbagbo comme président de la République dont il avait attaqué le régime par les armes. « C’est au nom du dialogue et de la Réconciliation que moi, je partais à Bouaké pour installer les magistrats quand on a tiré sur mon avion trois roquettes, quatre morts sur le champ. Parce qu’on disait que j’avais trahi, que Gbagbo m’avait donné de l’argent, que Gbagbo m’avait acheté ».

En clair, l’ex-Premier ministre avait déjà des indices sur ceux qui lui en voulaient. Mieux, alors que d’aucuns s’interrogeaient sur une possible main de l’ex-président ivoirien derrière ce coup, Guillaume Soro dédouane totalement Laurent Gbagbo et indexe des personne de son camp. « Je touche du bois, si ce jour-là, j’étais mort, le 29 juin 2007, oui, ça allait réjouir certains. Mais en même temps, ce que ça allait produire, les mêmes gens qui ont dit que j’étais acheté allaient dire : ‘’ah oui, Guillaume, on lui a dit d’aller combattre Gbagbo, il s’est laissé acheter par Gbagbo et puis Gbagbo l’a tué ; c’est bien fait pour lui, c’est le sort des traîtres'’ ». Et l’actuel chef du Parlement ivoirien de conclure sur la question : « Donc, pour dire que la question de la Réconciliation-là, ce n’est pas aujourd’hui que ça a commencé chez moi. Et j’en ai payé le prix fort, on m’a traité de tous les noms, on a tenté de me tuer au nom de la Réconciliation ». Voilà, qui donne un pan de clarification sur les enquêtes dont les résultats n’ont jamais été révélés sur la question. Même du temps de la présidence de Laurent Gbagbo, qui devrait en savoir davantage, lui aussi.

 
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