Pascal Affi N' guessan a animé une conférence de presse, mardi 25 août 2020, au siège de son parti le Front populaire ivoirien (FPI), au cours de laquelle il a appelé à l’union sacrée de toute l’opposition ivoirienne pour battre le président Ouattara au soir du 31 octobre prochain.
« Je lance un appel solennel à l’endroit de tous ceux qui se réclament de l’opposition. Mettons de côté toutes nos querelles intestines. Elles sont mineures et secondaires par rapport à l’intérêt général. C’est ensemble que nous devons engager la bataille pour une alternance démocratique et pacifique dans notre pays. L’heure de l’unité d’actions a sonné ! », a lancé le président du Front populaire ivoirien, ce mardi.
« Nous avons donc l’obligation de nous rassembler; la volonté individuelle de chacun d’entre nous d’être président de la République ne doit pas primer sur l’intérêt général qui commande que M. Ouattara quitte le pouvoir », a-t-il poursuivi.
Candidat désigné de son parti au scrutin du 31 octobre 2020, l’ancien Premier ministre reste convaincu que faire le choix du boycott serait la plus grosse erreur que commettrait l’opposition politique dans sa quête d’une alternance démocratique en Côte d’Ivoire.
« Alors qu’ils sont minoritaires, M. Ouattara et son régime se permettent toutes sortes de dérives parce qu’ils voient que l’opposition est divisée, éparpillée. Ils comptent sur la dispersion de la majorité pour tenter de s’éterniser au pouvoir », fait-il remarquer.
Et Pascal Affi N’ guessan d’ajouter : « Si M. Ouattara réussi ce braquage électoral, ce sera aussi de notre faute à tous, opposants à son régime. Ce sera aussi une trahison envers le peuple de Côte d’Ivoire qui soutient majoritairement l’opposition dans ses différentes composantes », a-t-il prévenu.
Avant de conclure : « Ce n’est pas le moment de boycotter; c’est le moment de se rassembler. La chute du RHDP ne viendra pas du ciel ».
Le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire est prévu pour se tenir le samedi 31 octobre 2020.
Des rumeurs persistantes font état d’une volonté de l’opposition ivoirienne de boycotter les élections au motif d’une candidature anti-constitutionnelle du président Alassane Ouattara et d’ une commission électorale indépendante (CEI) à la solde du pouvoir en place.
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