Le mardi 11 avril, en marge des cérémonies et discours officiels, Alpha Condé a demandé à François Hollande d’œuvrer pour une liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo, détenu à la CPI, depuis 6 ans. Demande devant laquelle le pouvoir en place en Côte d’Ivoire s’est empressé de réagir.
Jean-Paul Benoît, avocat d’Alassane Ouattara et de la Côte d’Ivoire, réagissant à cette demande peu commune, a qualifié cette démarche d’immixtion politique de la part des autres chefs d’Etats de l’’Afrique de l’Ouest francophone.
« Il est vrai que les procédures à la Cour pénale internationale (CPI) sont trop longues. Mais les trois magistrats qui jugent Laurent Gbagbo sont indépendants et n’ont que faire d’une prétendue solidarité socialiste de chefs d’Etat », a déclaré Me Jean-Paul Benoît, l’avocat de Ouattara.
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