Selon une décision qui serait prise par la police internationale interpol depuis le 25 avril dernier, elle refuse d'exécuter le mandat d'arrêt international émis par le Burkina Faso contre Guillaume Soro. L'organisation policière évoque une question de pouvoirs qui ne lui sont pas conférés par ses textes fondateurs.
«Toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l’Organisation », fait savoir la note qui attribuée à Interpol.
Selon une source sécuritaire, l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), a refusé de valider le mandat d’arrêt émis par le Burkina Faso contre le chef du Parlement ivoirien.
Car le bureau Côte d’Ivoire de la police des polices a mis en évidence son article 3 qui stipule que « toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l’Organisation ».
Par cette décision, Interpol affirme son caractère indépendant et neutre réaffirmé par la résolution de suivre le droit international de l’extradition, et de protéger les personnes des persécutions. La décision du tribunal militaire de Ouagadougou qui vient d’être rejetée par Interpol fait suite à la divulgation d’éléments sonore, en novembre 2015, de conversation qui serait l’échange entre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et l’ex- chef de la diplomatie burkinabè, djibril Bassolé.
« Jusqu’à preuve du contraire, nous n’avons pu authentifier ces écoutes-là », avait indiqué le procureur militaire du Burkina, Norbert Koudougou. Cette information lui a valu beaucoup de piques. Voilà que le temps finira par leur donner raison, lui et Guillaume Soro.
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